Par : Micheline Lemieux et Luc Paquette   /   17 février 2020

Gatineau vire vert brusquement.

Je nous dis bravo terriens de Gatineau!

En ce qui concerne le patrimoine.

LEED = ne pas démolir à moins que…

La préservation historique est et a toujours été un objectif louable. Puis vint la durabilité, et bien qu’il s’agisse également d’un objectif louable, des conflits éclatèrent. Les conservateurs étaient préoccupés par l’apparition d’articles tels que les panneaux solaires et les nouveaux équipements «verts». Récemment, cependant, les deux parties ont réalisé qu’elles avaient plus en commun qu’elles ne le pensaient. Les deux se préoccupent des bâtiments historiques et reconnaissent tous deux qu’il est plus écologique de rénover les bâtiments anciens plutôt que de les démolir et d’en construire de nouveaux.

C’est la preuve que bulldozer nos bâtiments patrimoniaux pour les remplacer par des structures ultra vertes n’est pas nécessaire, es-je déclaré dans un récent article. C’est une preuve de bonne foi que nous pouvons travailler pour verdir et préserver la plus grande intégrité des structures historiques que nous avons – dans tous les coins du monde – avec un peu d’ingéniosité, d’efforts et de réflexion hors du commun. Cela nous rassure cela juste parce que quelque chose n’a pas été fait auparavant ne signifie pas que nous ne pouvons pas le faire en restaurant ou en rénovant.

Notre environnement bâti regorge de bâtiments historiques significatifs qui ont désespérément besoin de mises à niveau. L’accès à cette opportunité permettrait d’économiser d’innombrables tonnes d’émissions de carbone chaque année. Si un bâtiment vieux de plus d’un demi-millénaire peut atteindre LEED, il semble que notre travail soit coupé pour nous, il semble certainement beaucoup moins intimidant à rénover, c’est sûr.  »

C’est un dicton courant dans le mouvement de la construction écologique que «le bâtiment le plus vert est celui qui n’est pas construit». Cet idéal peut être formidable, mais avec la demande croissante dans de nombreuses régions du Québec – et dans le monde – pour les bâtiments, c’est souvent ignoré. Pendant ce temps, des millions de bâtiments existent déjà mais ne sont pas utilisés à leur plein potentiel, malgré leur caractère historique et leurs caractéristiques environnementales. Construits dans un but qui n’existe plus ou a changé et souvent à la traîne par rapport aux normes de performance actuelles, ces bâtiments sont de bons candidats à la réhabilitation.

Au milieu de cette activité, un nouveau dicton circule: «Le bâtiment le plus vert est celui qui est déjà construit.» Cet article examine cette affirmation, en examinant les normes de préservation historique les plus courantes et certains des défis et opportunités auxquels les propriétaires, les concepteurs et les entrepreneurs doivent faire face lorsqu’ils manipulent des propriétés historiques. Plusieurs études de cas portent sur des sujets de préoccupation communs, notamment l’efficacité énergétique, et des recommandations suivent.

Les bâtiments anciens et historiques sont souvent respectueux de l’environnement et offrent des possibilités de devenir plus écologiques. La barre latérale fournit des recommandations aux équipes travaillant sur des projets de réhabilitation historiques. Il s’agit d’une liste sélective et non exhaustive.

Mesdames, Messieurs, les architectes, à vous de nous éduquer.

Architecturalement vôtre,

Micheline Lemieux, présidente de l’APA

Luc L. Paquette, membre du CA et du comité d’architecture

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